Pour commencer, faisons un résumé de ce qu’est un courant marin.
C’est un déplacement d’eau de mer caractérisé par sa direction, sa vitesse et son débit. On distingue deux types de courants.
La Terre reçoit de façon inégale l’énergie solaire : elle n’est pas la même selon que l’on se trouve au pôle (car les rayons arrivent de manière très inclinée) ou à l’équateur. La zone intertropicale reçoit ainsi autant d’énergie que le reste de la planète. Ce déséquilibre met en mouvement l’atmosphère et les océans qui vont rééquilibrer thermiquement l’ensemble. Il génère aussi des vents qui sont les facteurs principaux des courants de surface.
Ces mouvements sont influencés par une force due à la rotation de la Terre, appelée force de Coriolis. Ce déséquilibre entraîne également des différences de température suivant la latitude. Cette différence de température entraîne une différence de salinité de l’eau et donc de densité, créant ainsi les courants de profondeur.
Voyons ensemble les différents courants marins de la Polynésie, selon leur force ou leur direction, ils portent un nom bien spécifique car différents et surtout dangereux :
Araau : Courant d’eau formé entre les pierres
Au : Courant marin
’Ōpape, ’ōvai : Courant marin
Autai : Courant causé par une forte mer
Autatā’ino : Courant violent qui entraîne une pirogue sous l’eau
Pūautau : Courant violent
Tahetatufā : Petit courant d’eau corrompue qui coule le long du récif lorsque la mer est basse et le soleil chaud
Quelques courants marins les plus connus au monde. Ceux-ci, grâce à leur volume exceptionnel, constituent avec l’atmosphère une gigantesque machine thermique naturelle.
En effet, l’océan et l’atmosphère échangent en permanence des gaz, de l’eau et de la chaleur, que l’océan redistribue autour du globe grâce aux courants marins. Ces échanges déterminent ainsi le climat mondial.
Te ’ōvai o te ’ō’o’a nō Mēhito
Le Gulf Stream du Mexique
Te ’ōvai nō Benguela
Le courant de Benguela
Te ’ōvai to’eto’e nō te poro to’eto’e Apato’a
Le courant circumpolaire Antarctique
Miti : Mer
Moana : Océan
’Ahuāra’i : Climat
Aeha’a : Tua : La haute mer
’Are : Vague
’Are fatu moana : Mer d’un niveau très élevé avec de grosses vagues
’Aru ’ona’ona : Mer continuellement agitée
’Arufa’ati’apāpa’u : Vague qui se brise de manière inattendue sur les hauts-fonds
’Arufēto’ito’i : Confluence de vagues qui se brisent en même temps
’Arumahora : Longue houle
Mānino ; Mānina ; Vaitōnino ; Maniataeaha’a : Mer d’huile
Miti fa’a’ī : Raz-de-marée
Moana tārere : Mer insondable
Moana uriuri : Mer sombre parce que profonde
Vāve’a : Houle ; Grande vague haute et imposante
’Ua tupu te tahi miti fa’a’ī i te fenua ’Īnitōnētia i te matahiti 2004.
Un tsunami s’est produit en indonésie en 2004.
’Ia haere i tua e tautai, e fa’aū-pinepine-hia te autai.
Lorsque l’on part pêcher au large on rencontre souvent le fort courant provoqué par la forte mer.
E mea faufa’a te ’ōpape o te ’ō’o’a nō Mēhito, nāna e fa’atano i te ’ahuāra’i nō ’Europa.
Le Gulf Stream est important car il régule le climat européen.
E mea pūautau te ’ōpape i rōpū i te ava nō ’Onoiau i Maupiti.
Le courant est violent au milieu de la passe Onoiau à Maupiti
’A haere ana’e e pūtō, e mea ’arumahora te vāve’a i teie mahana ’e e mea rahi te manu i te ātea.
Allons à la pêche à la ligne, la houle est longue aujourd’hui et il y a beaucoup d’oiseaux au loin.
I terā ra taime, ’ua mo’e mātou i ni’a i te Moana uriuri rahi.
À ce moment-là, nous étions perdus sur le grand océan sombre et profond.