TE PA'I TARO - La tarodière

’ŌMUARA'A - Introduction

En Polynésie, la culture maraîchère est omniprésente, que ce soit sur les atolls comme Rangiroa, Anaa, ou bien sur les îles hautes telles que Hiva Oa, Rurutu. Le polynésien cultive partout où c’est possible afin de subvenir à ses besoins et parce que la place n’est pas indéfinie sur une île. 

La culture du taro est elle l’une des plus importantes cultures du paysage polynésien car le taro est un mets très apprécié et surtout un mets de base de l’alimentation du mā’ohi, il se consomme sous diverses formes et grâce à plusieurs types de cuisson. 

On le consomme uniquement cuit car le contact direct de la chair ou de la peau avec le tubercule cru peut entraîner irritations, démangeaisons et gonflements violents qui peuvent durer de plusieurs minutes à quelques heures. ’A ara maita’i, soyez vigilants.

TE MAU VĀHI TANURA'A - Les lieux de culture

Le taro se plante de manière bien distincte selon l’île où le pays où l’on vit, cependant il y a deux manières de le faire qui reviennent régulièrement. La condition principale pour une pousse optimale du tubercule est avant tout de se trouver en région humide, c’est un plant friand d’eau et le sol dans lequel il est planté doit être préalablement labouré et retourné. 

Un ajout de terre végétale sera un plus pour alléger le tout et on préfèrera l’intérieur des vallées - i roto te mau fa’a, les abords de cours d’eau - i te hiti o te tahi tahora pape, les littoraux - i te pae tahatai, les abords de la maison - i te pae fare, pour planter dans les meilleures conditions.

TE MAU HURU TARO - Les variétés de taro